Paroles d’anciens : Adam Borghol
2025/11/12
Adam Borghol, ostéopathe D.O et ancien étudiant de l’Institut d’Enseignement de l’Ostéopathie du Québec, partage avec nous son cheminement, ses moments marquants et l’impact de sa formation sur sa pratique actuelle.
Peux-tu nous parler de ton parcours avant de débuter la formation en ostéopathie?
Avant de commencer à l’IEOQ, j’étais déjà très intéressé par le corps humain et la santé en général. J’étudiais les sciences de la santé au collège et je ne voulais pas continuer à cause de l’approche unidimensionnelle de chaque métier. J’ai toujours aimé comprendre comment le corps fonctionne et surtout pourquoi il peut se dérégler. J’avais un parcours assez orienté vers le sport et le bien-être, et j’ai eu la chance de côtoyer des professionnels dans le domaine de la santé, ce qui m’a rapidement donné envie de me rapprocher d’un métier plus manuel et global. L’ostéopathie cochait toutes les cases : comprendre, sentir, et aider les gens à retrouver leur équilibre naturellement et entièrement.
Qu’est-ce qui t’a donné envie de choisir l’ostéopathie et pourquoi as-tu décidé de suivre ta formation à l’IEOQ?
Ce qui m’a attiré dans l’ostéopathie, c’est vraiment la vision globale du corps. L’idée qu’on ne traite pas juste un symptôme, mais qu’on cherche la cause derrière, ça m’a tout de suite parlé. J’ai choisi l’IEOQ parce que leur approche m’a semblé rigoureuse, complète et en phase avec mes valeurs. Le fait qu’ils mettent autant d’importance sur la qualité du toucher, la clinique progressive, et le raisonnement ostéopathique et la cohérence scientifique m’a convaincu. Je voulais une formation complète, sérieuse, mais aussi axée sur la pratique, et c’est exactement ce que j’y ai trouvé.
Quels sont les souvenirs ou moments marquants que tu retiens de ta formation?
J’en ai plein! Mais je dirais que les stages cliniques ont été parmi les plus marquants. Le moment où tu passes de la théorie à la pratique, où tu commences à vraiment “sentir” ce que tu apprends. Le sérieux qu’on m’a accordé pour mes 10 millions de questions par cours on fait toute la différence. Et TOUS mes enseignants m’ont vraiment permis de m’épanouir par leur passion et leur façon de transmettre leur savoir.
De quelle manière ta formation à l’IEOQ a-t-elle influencé ta pratique actuelle?
L’importance qui a été accordé aux tests orthopédiques et le questionnement rigoureux pour pouvoir être hyper sécuritaire dans notre pratique a bâti la fondation qui me permet de traiter sans être sur mes gardes. J’ai aussi gardé cette curiosité de toujours chercher à comprendre et à m’améliorer. Aujourd’hui, je travaille dans plusieurs milieux multidisciplinaires, donc l’approche intégrative qu’on apprend à l’école est un vrai atout au quotidien.
Quel conseil ou message souhaiterais-tu transmettre à celles et ceux qui envisagent de suivre cette formation aujourd’hui?
Je dirais foncez, mais sachez dans quoi vous vous embarquez! C’est une formation exigeante, autant sur le plan intellectuel qu’émotionnel. Il faut être prêt à se remettre en question souvent. Mais si vous aimez le contact humain et que vous êtes passionné par la compréhension du corps, c’est une aventure incroyable. J’ai voulu bien apprendre et m’éduquer, et j’ai plus que ce que je demandais.
Peux-tu nous parler de ta situation professionnelle aujourd’hui?
Aujourd’hui, je travaille dans un milieu multidisciplinaire aux côtés d’autres professionnels de la santé, ce qui me permet d’échanger et de collaborer dans le meilleur intérêt des clients. Je suis travailleur autonome, et j’aime cette liberté de pouvoir adapter ma pratique selon chaque personne. J’ai aussi un poste au sein d’une équipe sportive de haut niveau grâce a un stage au quelle j’ai participé durant mes études. J’ai les pattes un peu partout et j’aime ça car chaque jour est bien différent.
Adam Borghol, Ostéopathe D.O Instagram : @osteo.adam |
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