Paroles d’étudiants : Marie-Ève
2020/10/26
Qui es-tu? Quel est ton bagage scolaire et professionnel?
Je m’appelle Marie-Ève et je suis étudiante en deuxième année en ostéopathie à l’IEOQ. Je suis aussi technologiste médicale depuis 3 ans. Les technologistes médicaux sont des professionnels de la santé travaillant dans le laboratoire afin d’effectuer les analyses demandées par les médecins permettant de conduire au diagnostic clinique. Étant curieuse de nature et voulant faire un métier me rapprochant le plus de mes passions, j’ai pris la décision de retourner sur les bancs d’école en ostéopathie, un métier m’ayant toujours intéressé et intrigué.
As-tu identifié des inconforts physiques développés dans le cadre de ton activité professionnelle? Quel a été l’impact de la pandémie sur ton métier actuel? Et quelle a été ton implication pendant le confinement?
Dans mon travail actuel, nous effectuons des mouvements répétitifs tout au long de la journée. Il y a beaucoup de techniques nécessitant de la minutie et de la précision, et nous ne possédons malheureusement pas des bancs de travail nous permettant de travailler de façon 100% ergonomique. Beaucoup de mes collègues souffrent de douleurs musculaires, articulaires, dues aux mouvements répétitifs du métier. La pandémie actuelle n’a fait qu’empirer les choses. La technique utilisée pour la recherche de la Covid-19 est une technique nécessitant la manipulation de très petits volumes, et donc de la minutie et une dextérité fine. Dans cette technique, nous mettons en tension tout le membre supérieur et donc les inconforts n’ont fait que grandir au sein des technologistes. Pendant le confinement au printemps, nous avons dû interrompre les cours en classe, mais nous avons pu heureusement terminer l’année en ligne. De mon côté, entre les cours en ligne, le travail a évidemment continué et c’était très inquiétant de devoir aller travailler dans ces conditions au début. Le virus était encore peu connu et on ne savait pas trop à quel point nous étions à risque de manipuler des spécimens biologiques au laboratoire. De plus, tous les autres maladies et états de santé ont continué d’être présents au quotidien et les technologistes médicaux ont dû s’adapter à introduire en urgence des analyses pour la Covid-19, tout en gardant les centaines d’autres analyses à gérer en même temps. Je peux vous dire que depuis le début de la pandémie, le personnel de laboratoire travaille extrêmement dur pour rendre les résultats.
De ton point de vue, en quoi l’ostéopathie peut aider à améliorer ces conditions?
De mon point de vue d’étudiante, l’ostéopathie pourrait aider à améliorer les conditions que vit le personnel de laboratoire. En effet, l’usage au quotidien de mouvements répétitifs n’est pas sans conséquence. Douleur au niveau du coude, de l’épaule, de la main, et j’en passe, sont des maux communs à ce type de travail. L’ostéopathie peut ainsi intervenir dans la cause en détendant les régions concernées, et prévenir l’apparition de pathologie plus grave et plus longue à traiter. C’est ce que je trouve merveilleux de l’ostéopathie, dans un sens on soulage et on fait de la prévention!
Pourquoi as-tu choisi de devenir ostéopathe?
J’ai connu l’ostéopathie il y a plusieurs années alors qu’un membre de ma famille consultait un ostéopathe suite à une chute et une douleur permanente au cou. J’ai tout de suite été fascinée par la positivité du traitement. J’ai par la suite moi-même consulté un ostéopathe et j’ai encore une fois été impressionnée du résultat. J’ai pris la décision de retourner sur les bancs d’école, car j’ai toujours eu envie de pouvoir faire une différence, de pouvoir aider concrètement les gens. J’ai toujours été passionnée par le domaine de la santé et le contact humain, et l’ostéopathie me permettait de combiner les deux. C’est pourquoi je me suis lancée dans cette grande aventure! J’ai choisi l’IEOQ pour son tarif concurrentiel, pour la qualité du programme et des cours, en petits groupes et en présentiel, ainsi que pour la durée du cursus (4 ans). Je voulais aussi une école répondant aux critères de l’Organisation mondiale de la Santé et l’IEOQ possédait tout ce que je recherchais.
Un conseil pour les personnes qui voudraient débuter des études d’ostéopathie?
Il faut être patient envers soi-même! On ne peut pas devenir ostéopathe en claquant des doigts, on ne peut pas être bon tout de suite, mais on ne peut que s’améliorer de jour en jour et avec les années, la pratique et le savoir, on se rapprocha peu à peu de notre futur métier.
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